Sentiers nomades au Kirghizistan – 2/10

début du trek au kirghizistan

Le départ du trek

Après un copieux petit-déjeuner et un court trajet en Jeep, nous entamons le début du trek au Kirghizistan de ce séjour. Lors de nos premières heures de marche, nous croisons plusieurs cavaliers. Ces derniers sont ravis de nous voir et d’être pris en photo. L’impression d’espace se fait rapidement sentir. Avec seulement 6 millions d’habitants pour 198 500 km2, il y a de la place pour tout le monde. Pour vous rendre compte: la Grèce possède presque 1/3 de surface un moins pour 50% d’habitants en plus…

La pause

Nous faisons un pause après 2h de marche environ afin d’attendre notre cheval de bât. En effet, nous avons laissé nos affaires dans la Jeep et celui-ci doit donc nous rattraper avec. Nous discuter donc de choses et d’autres. Notamment la façon de s’asseoir. Nous avions remarquer que les kirghizes, comme les japonais s’assoient souvent sur leurs talons pour attendre. Contrairement aux occidentaux qui s’assoient généralement sur leur séant… Bon ok, on ne discute pas toujours philosophie ou économie quand on marche! :-).

rivière à traverser

Les sentiers nomades sont parfois trompeurs…

Le cavalier avec son cheval de bât nous a rattrapé comme prévu. Il est 11h, notre guide nous propose de manger maintenant (il y a une table de pique-nique) ou plus tard si nous n’avons pas faim. Après le petit-déjeuner gargantuesque du matin, nous n’avons aucune envie de manger. Nous voilà donc repartis. Notre cavalier mène la marche. Avec le dénivelé et nos arrêts photos, il finit par nous devancer d’une bonne distance. Nous traversons plusieurs rivières à l’aide de ponts de fortune. La température est très agréable. Puis à un croisement, le constat tombe de la bouche de notre guide: nous avons “perdu” le cavalier…

Les retrouvailles

Une légère inquiétude s’ensuit car le cheval de bât portent les tentes, la nourriture et toutes nos affaires… Le guide accélère donc un peu le rythme au cas où le cavalier ne nous aurait pas attendu. Nous finissons par arriver à une bicoque de berger avec ses moutons parqués. Dedans, deux personnes attendent. Nous apprendrons qu’il s’agit d’un garde du parc national de Chong Kemin et d’un ami russe de passage. Il est presque 14h, et nos estomacs commencent à gargouiller. Heureusement, on nous offre le thé et le pain. Après discussion avec le guide, notre cavalier n’est pas passé par ici. Or c’est un point de passage obligé. Il doit donc se trouver derrière nous. Et effectivement, après un peu d’attente il finit par nous rejoindre. Ouf.

troupeau de moutons parqués

L’installation du bivouac

Après avoir quitter la bicoque, nous nous arrêtons après 45 minutes de marche. Cela sera notre lieu de bivouac. Nous mangeons notre repas de midi à 15h. Cela nous apprendra à refuser les propositions du guide ;-). Ensuite, nous montons nos tentes. A 16h tout est fin prêt, nous profitons du temps qu’il nous reste avant le dîner pour explorer les alentours. Un sommet de “colline” (nous sommes à plus de 2000m quand même) nous offrira un beau panorama. En redescendant, nous aurons l’occasion de voir filer une biche surgit des bois environnants.

La soirée

le repas cuit au feu de bois

Notre guide et notre cavalier prépare le feu et commence à mitonner un “plof”. En voyant le riz, nous comprenons qu’il doit s’agir du mot “Pilaf”. Le garde rencontré plus tôt nous rejoint, nous mangeons ensemble. Nous échangeons quelques mots en anglais et apprenons qu’il a lu de nombreux auteurs français. Il a aussi entendu parler de l’incendie de Notre-Dame… Dans ses montagnes perdues, on a un peu de mal à imaginer que l’information circule si bien! On se sent aussi un peu honteux de ne pas connaître quelques célébrités kirghizes (Par exemple Tchinguiz Aïtmatov)… Nous rejoignons finalement nos tentes pour passer la nuit.

Après ce début du trek au Kirghizistan, retrouvez la totalité du trek. Et si vous voulez faire ce trek, vous pouvez le commander ici.

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