Notre dernière journée en Ouzbékistan est dédiée à sa capitale. Notre avion décolle le lendemain depuis l’aéroport à proximité. C’est donc une bonne opportunité que de se lancer à la découverte de Tashkent aujourd’hui.
L’héritage soviétique sous-terrain
Les soviétiques ne consacrait pas tout le budget à l’armement. En effet, comme dans tous les pays, l’entretien des biens communs constitue une part de celui-ci. Et comme c’était là une occasion de montrer la réussite du système, ces biens communs sont souvent plus prestigieux que ce à quoi nous sommes habitués en France. C’est le cas du métro ouzbek que les russes ont construit et dont chaque station mérite le coup d’oeil.
Un tour au marché
Le marché de Tashkent est immense et coloré. On peut facilement s’y promener une heure ou deux et c’est le lieu idéal pour un aperçu de la vie ouzek. On peut aussi en profiter pour ramener un petit souvenir comestible. Pour nous, cela sera un sac d’un mélange d’épices typique de la région. Le marché s’étend à ciel ouvert, parfois sous auvent, ou encore sous un énorme dôme pour les produits nécessitant de la fraîcheur: viande, fromage et poisson.
Vous reprendrez bien un peu d’Amir Temur?
Le conquérant a laissé une immense empreinte en Ouzbékistan. De le même façon qu’il est difficile de se promener dans Paris sans voir une évocation de Napoléon Bonaparte, il est complexe de passer à côté de celles d’Amir Temur à Tashkent.
Les Romanov aussi ont laissé leur empreinte
En effet, l’ex-grand-duc Nicolas Constantinovitch de Russie (1850-1917), cousin du tsar Nicolas II fut banni à Tachkent. Il eut tout de même un palais pour résidence. Celui-ci est dans une parfait été de conservation. En 2019, nous n’avons toutefois pas pu le visiter car c’était alors une possession du ministère des affaires étrangères.
La place de l’indépendance
Portant ce nom depuis 1991, le gouvernement ouzbek a remis au goût du jour cette place. Il a notamment déplacé la statue de Lénine pour laisser la place à des symboles du pays. C’est ici que nous terminons notre visite et rentrons à l’hôtel. L’avion nous ramènera en France le lendemain matin.
Si vous souhaitez voir les autres jours de ce séjour, retrouvez tous nos récits. La découverte de Tashkent n’est pas une fin en soi mais elle offre une vision intéressante d’une capitale anciennement sociétique. Si cela vous a plu, ce séjour peut vous donner l’occasion de la visiter par vous-même.
