Cette journée sera consacré à notre trajet jusqu’au lac Son Koul.
Un look de trekker c’est trop la classe
Après une bonne nuit dans la guest house, nous allons récupérer le linge mis à sécher la veille. Car c’est l’avantage des pauses “confort”: nous pouvons laver notre linge pour repartir avec des affaires propres. Mais c’était sans compter la pluie nocturne: le linge est trempé. Qu’à cela ne tienne, en fixant les quelques vêtements sur les sacs à dos, ça séchera à l’air libre. Et qui sait, on va peut-être lancer une mode “chaussettes au vent” ;-).
La chasse à l’aigle
Un peu de théorie
Nous partons avec un autre groupe pour un spectacle de chasse à l’aigle. Le fauconnier est en habit traditionnel. De plus, il est accompagné d’un assistant, d’un aigle de 4 kilos et d’un chien. Au début, Il nous raconte comment se passe le dressage. Il prend d’abord le petit dans le nid uniquement s’il y a deux œufs. En effet, un seul survivrait. Il nous raconte encore que l”aigle ne travaillera qu’avec un seul dresseur pendant 20 ans. Suite à quoi, ce dernier le relâche. Il vivra donc encore entre 30 et 40 ans à l’état sauvage.
Et de la pratique
Après ses explications, place au spectacle: nous pouvons tenir l’aigle à bout de bras. Puis, nous enchaînons avec une démonstration d’attaque de leurre. Soudain, les âmes sensibles sont priées de s’éloigne car un vrai lapin va être utilisé. Ensuite, viens le tour du chien, sorte de lévrier à poils de yak, d’attraper un leurre. Enfin, nous terminons avec une séance de tir à l’arc.
Arrivée à Kochkor
Après un long moment de route, nous arrivons à Kotchkor. Nous en profitons alors pour observer les uniformes scolaires des enfants: costumes pour les garçons, jupes et dentelles dans les cheveux pour les filles. Comme l’heure du déjeuner approche, le guide nous propose de choisir entre deux restaurant: un petit local ou un autre un peu plus touristiques. Face à ce choix, nous prenons le petit. Nous nous retrouvons donc dans un container recyclé rempli de kirghizes, à l’exception d’une tablée de vélo touristes. Le restaurant est entièrement tenu par des femmes et la nourriture est délicieuse.
Départ pour le lac Son Koul
Nous suivons la route, qui devient rapidement une piste, à travers les montagnes. Un passage de col à 3700 m nous permet alors d’admirer la vue. Nous notons alors la présence de quelques traces de neige qui nous rappelle que l’automne arrive. Pendant ce temps, le linge étendu sur les sacs à dos n’est toujours pas sec. Pourtant, notre deuxième trek commence demain. Par conséquent, nous les accrochons à l’extérieur du véhicule, coincés dans le haut de la portière. Nous repartons donc étendard au vent!
Le village de Yourtes de Son Koul
En arrivant par la route, nous sommes un peu décontenancés car la vue d’autant de yourtes au bord du lac nous donne l’impression d’arriver dans un lieu dédié aux touristes. Heureusement, cela ne dure pas. En effet, les yourtes sont très espacées et appartiennent à des familles nomades qui vivent là pendant la pâture. Celles-ci utilisent deux yourtes: une pour dormir et une pour manger. Mais avec le tourisme, ces familles ont rajoutés deux ou trois yourtes pour accueillir du monde. Ouf, nous ne sommes pas à YouyourteLand!
Le lac Son Koul
Nous sommes sauvés! En effet, il y a des fils pour étendre le linge et il fait beau! Une fois les présentations faites et notre installation terminée, nous décidons alors de marcher autour du lac. Ce dernier nous rappelle la mer grâce au bruit du ressac et des mouettes ce qui, à plus de 3000 m d’altitude, est surprenant. Ensuite, après avoir marché un bon moment, nous rentrons à notre yourte. C’est alors qu’une de nos hôtesses vient nous parler à travers la porte. Ne comprenant pas ce qu’elle dit, je sors et réalise qu’il y a un téléphone portable accroché sur notre yourte. C’est apparemment le seul endroit où ça capte. C’est officiel, nous avons la yourte téléphonique! 😉
Soirée “spécialité”
Les anglais commencent
Nous retrouvons un groupe d’anglais, notre guide et notre chauffeur pour le repas du soir où nous avons l’occasion de goûter au Kumuss, boisson à base de lait de jument fermentée. Toutefois, notre guide nous a prévenu: si on n’en boit plus d’un verre, l’estomac risque de ne pas apprécier. Notre hôtesse en rempli alors un bol qui passe de convive en convive. Les anglais semblent apprécier.
Notre tour arrive
Quand arrive mon tour, je commence par humer le bol dont l’odeur est douce. Effectivement, je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus fort. Je bois alors une gorgée.dont le goût ressemble un peu à de la saumure. Je joue cependant la sécurité en arrêtant là. Puis, ma femme prend une cuillère à café et l’avale. Pour elle, l’effet est immédiat. En effet, elle déteste tout ce qui est vinaigrette ou saumure. Elle sort donc immédiatement pour laisser son estomac rejeter la boisson. Suite à ça, nous allons dormir dans notre yourte bien chauffée par un poêle. De plus, nos couvertures sont bien chaudes ce qui nous permet de passer une nuit reposante.
Après cette journée de transfert au lac Son Koul, retrouvez la totalité du séjour. Et si vous voulez faire le même, vous pouvez le commander ici.